La pandémie nous a éloigné d’Amsterdam depuis plus d’un an et c’est un plaisir immense de retrouver cette ville. L’avantage, quand le temps passe, c’est la découverte de nouveautés.
NDSM, l’ancien chantier naval, n’est plus une adresse confidentielle, en témoignent les nombreux touristes guides à la main. Mais l’endroit reste à part, alternatif et roots comme ce café-restaurant Ijver. On y mange bien, la terrasse est agréable et le restaurant sous l’entrepôt est impressionnant.
Dans le quartier du Plantage, se trouve la résidence hôtelière ZOKU. Un bâtiment moderne, pas très joli, mais il faut pénétrer au Weesperstraat 105, 1018 VN Amsterdam, prendre l’ascenseur et se hisser jusqu’au 6ième étage. Les portes s’ouvrent sur un couloir verrière flanqué d’issues qui permettent d’acceder aux terrasses et au jardin biologique, de chaque côté.
Dans la piè
Ne vous fiez pas à cette anodine série de photos maritimes.
En vérité, j'évoque les réfugiés sans jamais les montrer.
J'immortalise les occidentaux privilégiés que nous sommes, des flâneurs de bord de mer essayant d'oublier nos "pesanteurs du quotidien", des fantômes de notre propre existence, égoïstes, insensibles aux ombres migrantes qui défilent trop vite sur nos écrans et n'impriment pas nos mémoires, un visage chassant l'autre...
Il suffit pourtant d'approcher les épaves de guerre gisant sur nos plages depuis 70 ans pour se rappeler le fracas des bombes, de la peur, des morts et de l'exode.
Nous aussi, nous rêvions d'un monde meilleur.
Je n'apporte aucune solution aux phénomènes migratoires, je pousse à ouvrir les yeux, à réfléchir et à tirer les leçons de notre propre histoire comme un point de rencontre entre les réfugiés et nous, quand tout semble nous opposer.
Des touristes, à Amsterdam, qui attendent qu'un bateau passe et que le pont se baisse pour franchir ce qui pourrait être une frontière, et eux, des réfugiés.